Le 28 août 2000, l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi, signé après deux années de médiation de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, enrayait la logique d’une trop longue guerre civile.
Cet accord ouvrait au peuple burundais l’espoir de vivre dans un pays démocratique capable d’endiguer les démons de l’ethnisme qui ont conduit trop souvent ce pays au bord des génocides.
Premier président élu sur la base de cette espérance en 2005, Pierre Nkurunziza se sera appliqué depuis lors à renier l’ensemble des dispositions des accords d’Arusha et à bafouer la constitution burundaise en extorquant un troisième mandat présidentiel en 2015.
