Philibert Muzima
« La vingt-cinquième heure, c’est le moment où toute tentative de sauvetage devient inutile. Même la venue d’un Messie ne résoudrait rien. Ce n’est pas la dernière heure, c’est une heure après la dernière heure C’est l’heure actuelle. L’heure exacte. … » - Virgil Gheorghiu
Du chef d’œuvre du chanteur burundais Barakamfitiye ne reste que la nostalgie, relent d’un patriotisme pour le Burundi, cette patrie qui se meurt. Depuis fin avril 1972 et bien avant en 1965, l’histoire de ce pays est écrite en lettres de sang.
Le Burundi ne cesse d’enterrer ses morts pour ensuite les oublier et laisser leurs massacres impunis. Le sang versé a toujours été suivi d’une impunité qui a nourri la récidive pour les bourreaux, et le sentiment d’injustice et de vengeance pour les victimes. Pour sa part, le pouvoir fait recours à son armée, sa police et ses milices pour mener des répressions sanglantes, des massacres à grande échelle des populations civiles souvent innocentes et des exactions extrajudiciaires.
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