Avec les Accords d’Arusha, l’armée burundaise avait subi une réforme radicale en intégrant 50 % de Hutu et 50 % de Tutsi, et en relevant le défi de créer un même contingent à partir de combattants auparavant ennemis.
Sa réussite donna corps à l’espoir d’un dépassement des clivages ethniques. Nkurunziza s’emploie à déliter cette institution qui ne lui est pas naturellement acquise en introduisant notamment des chaînes de commandement parallèles.
Le risque est réel que l’Armée burundaise vole en éclat à travers des affrontements meurtriers.
